Le Baron
Inspiré du roman
graphique de George Pratt ( le baron rouge frères ennemis)
Notre intention finale est
de réaliser une animation présentée sous forme de trailer. L’idée va comme suit :
L’extrait commencerait par le baron rouge lui-même marchant près de son triplan
légendaire fumant sa cigarette et regardant au loin en prévision du combat à
suivre. À travers la fumée de sa cigarette, il surgit à bord de son appareil. Alors
que l’avion se rapproche en avant plan, le titre (Le baron Rouge) apparait
brièvement avant de disparaitre en fumé. Le plan change pour un angle trois-quarts
avant du Baron, poursuivi par un avion ennemi, laissant deviner le début de la
joute aérienne. L’ennemi ouvre le feu;
le Baron parvient à l’esquiver en piquant dans les nuages sortant du cadre par le fait même. Le
chasseur devient la proie puisque le baron réussi à se dissimuler derrière son
adversaire. Grâce à un plan rapproché de
son visage, Il fait part de sa satisfaction quant à sa manœuvre en esquissant
un léger sourire. Plan sur son avant-bras, sa main se crispe sur la gâchette à
deux reprises. S’ensuit un plan fixe sur ses cannons faisant feu. Puis, une vue de trois-quarts
arrière témoigne des dommages subit par l’avion adverse, sa carlingue se
désagrégeant sous les tirs. Son appareil
prenant feu, il finit par perdre le contrôle laissant présager une mort
certaine. Retour sur un plan rapproché du visage, Il observe les derniers instants de son
rival. Une voix off interviendrait dans notre animation pour rythmer et guider
notre histoire.
(En combat aérien l’indécision
peut être fatale. Le ciel devient un tourbillon
d’avions tournoyant et de balles traçantes. On se fond avec sa machine pour
devenir une créature des airs. On pique, on esquive, on se place pour la mise à
mort, et, pendant tout ce temps-là, on n’a pas le loisir de réfléchir. Tout notre
corps n’est qu’un nerf à vif, sensible au plus infimes manœuvres d’une proie
insaisissable. Si on est en harmonie avec son corps et son appareil, on réussit
sa mission. Si on ne l’est pas, si on a ne serait-ce que le moindre moment d’hésitation…..alors on
devient soi-même la proie.)
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